Titre du projet :
Porteur·e :
Roux Louise |
Courrier électronique :
louiseroux21@gmail.com |
Adresse :
55 rue Eugène Berthoud 93400 SAINT-OUEN |
Téléphone :
0676365022 |
Statut :
Chercheur |
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Institution du porteur·se du projet :
Université Paris 8 (UP8) |
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CV du porteur·se de projet :
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Biographie du porteur·se de projet :
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Porteur·e :
BRAUN Alice |
Courrier électronique :
alice.braun@parisnanterre.fr |
Adresse :
200 avenue de la République 9200 Nanterre |
Téléphone :
0619223650 |
Statut :
MCF |
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Institution du porteur·se du projet :
Université Paris Nanterre (UPN) Unité de recherche associée : EA 370 Centre de recherches Anglophones CREA – UPN |
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CV du porteur·se de projet :
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Biographie du porteur·se de projet :
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Institution partenaire | Laboratoire | Lettre d’engagement |
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Université Paris 8 (UP8) | EA 1573 Scènes du monde – UP8 | Lettre-de-soutien-Labo-EA1573-projet-Imaginaires-de-la-naissance.pdf |
Université Paris Nanterre (UPN) | EA 370 Centre de recherches Anglophones CREA – UPN | CREA-lettre-engagement-BRAUN-imaginaires-2024-09.pdf |
NOM et Prénom | Institution – Statut |
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Danino Charlotte | Sorbonne-Nouvelle Statut : MCF |
E. Santo Carolina | Laboratoire CRILUS – Nanterre Université Statut : Chercheur |
Guidon Isabelle | Wim Percussion Statut : Artiste musicienne |
Nouvion Julie | Sorbonne Nouvelle, ED 625 (MAGIIE). Statut : Doctorant |
Marcel Anne | le Nombril du monde Statut : Artiste – metteuse en scène |
Marjolaine Boccara | CHU de Créteil Statut : Sage-femme |
- La création comme activité de recherche
- Les nouveaux modes d’écritures et de publications
- Quelle est la durée du projet : 2 ANS
Le projet « Imaginaires de la naissance – une épopée taboue » est une recherche-création autour des récits d’accouchement, au croisement des arts du spectacle, de la littérature et de l’obstétrique. A partir de l’analyse de textes et de la récolte de récits de femmes, de co-parents et de soignant.e.s, il s’agit de saisir les métaphores constitutives d’un imaginaire commun, de les mettre en scène et de les jouer dans des contextes spécifiques (maternités, PMI, lieux non-dédiés) afin de répondre à cette question : peut-on créer une épopée de l’accouchement dont la musicalité – de la langue et de la forme – aide les familles à vivre ce « nœud phénoménologique », selon le terme de Camille Froidevaux-Metterie, d’une façon plus apaisée ?
Envisageant la création comme une activité de recherche, les co-porteuses du projet se reconnaissent dans différents axes : la performance comme médiation, la création d’œuvres comme publication scientifiques et l’approche artistique de la critique sociale.
« La maternité n’est pas un objet de philosophie, pas même un objet de réflexion » (Froidevaux-Metterie, Un si gros ventre, expériences vécues du corps enceint, Stock, 2023, p. 17). L’accouchement apparaît comme un événement non constitué dans l’imaginaire sociétal. Cet impensé n’exclut pas les représentations qui, dans la culture occidentale, semblent se rattacher à plusieurs imaginaires : ceux du combat (les « tranchées », le « cercle de feu », termes utilisés dans la préparation à l’accouchement, 2021) ; de la douleur (en commençant par la Bible, 3 : 14) ; et de la médicalisation – la prise en charge par l’hôpital étant passée en France de 50 % en 1952 à 96 % en 1974 (Froidevaux-Metterie, op.cit., p. 35).
L’accouchement est une expérience emplie de souffrance, de courage, à l’orée du mystère de la vie et de la mort, à la lisière de l’inconnu. Mais si l’héroïsme guerrier a reçu les louanges poétiques, cette épopée féminine est restée longtemps sous silence. Comment donner au récit une « efficacité symbolique », pour reprendre le terme de Levi-Strauss, qui permette de dépasser la peur et de générer du commun ? Peut-on trouver dans l’épopée une manière de raconter ce « nœud phénoménologique » ? En modifiant la nature du récit, peut-on modifier le vécu de l’événement ?
Rationalisation, scientifisation et standardisation intervenues dans la gestion de l’accouchement depuis 50 ans ont eu des effets notoires sur la manière dont il est vécu. De nombreuses analyses témoignent des difficultés qui suivent l’accouchement malgré une baisse des taux de mortalité, dont le rapport du Sénat du 10 septembre 2024 (mission d’information sur l’avenir de la santé périnatale et son organisation territoriale https://www.senat.fr/fileadmin/Presse/Documents_pdf/20240911_MI_santeperinatale_Essentiel.pdf). En 2024, le suicide en post-partum est la première cause de décès maternel en France. 1 mère sur 5 et 1 père sur 10 développent une dépression après la naissance de leur enfant.
Depuis une dizaine d’années, plusieurs chercheur.e.s s’intéressent au vécu de l’accouchement. La philosophe C. Froidevaux-Metterie a entamé un cycle conséquent de publications autour de la « bataille de l’intime » (Un si gros ventre, op. cit. ; Le corps des femmes, Points, 2021). Dans le champ des études théâtrales, S. Le Pors et A. Mercier ont récemment publié un numéro dans la revue Percée analysant la poétique de la naissance au théâtre (Percées, numéro 10, 2024, https://percees.uqam.ca/fr/dernier-numero). Prenant l’axe du management, le projet « Gaïa » s’intéresse à la création de nouveaux rituels dans les mondes médicaux et entrepreneuriaux https://humainaucoeurdusoin.fr/le-projet-gaia/. C. De Bovis insiste sur la disparition de récits collectifs pour aider à traverser ce qui peut être compris comme un rite de passage. R. Vidal met l’accent sur la fracture entre le protocole médical et la singularité du vivant (Journée d’étude du 18 juin 2024). La liberté de choix pour les parturientes est interrogée, dénonçant les violences obstétricales. Le livre de Marie-Hélène Lahaye Accouchement, les femmes méritent mieux (Michalon, 2018), le podcast France Inter » In Utero », les bandes dessinées de Lucie Gomez (La Naissance en BD, Découvrez vos supers pouvoirs, T. 1, 2, 3. Éditions MAMA, 2020, 2021, 2022) – sans compter les nombreux comptes Instagram et témoignages en ligne, reflètent l’intérêt croissant pour la thématique de l’accouchement, très longtemps occultée.
Sur le plan linguistique et littéraire, « Imaginaires de la naissance – une épopée taboue » collabore avec un projet de recherche initié en 2019 par C. Danino et A. Braun « Birth(ing) stories » pour interroger l’expérience de l’accouchement sous le biais du récit https://sites.google.com/view/birthing-stories/. Celui-ci a permis des recensements dans la littérature francophone et anglophone, une bibliographie conséquente, des analyses de la poétique de la naissance ainsi que des ateliers d’écriture. Une des questions transversales dans la plupart des études concerne le type d’imagerie mobilisée pour représenter l’accouchement dans le récit. L’étude centrale de S. Stanford Friedman a démontré dans un article paru en 1987 que l’utilisation de l’accouchement comme métaphore par les auteurs hommes constituait une appropriation et une invisibilisation de l’expérience féminine. Sur la question de l’épopée, il convient d’aller voir du côté de la poésie, notamment américaine. L’ouvrage collectif édité par J. Tharp et S. McCallum-Whitcomb, intitulé This giving birth: pregnancy and childbirth in American women’s writing (2000), identifie une tradition alternative de poétesses américaines qui ont cherché à inscrire la représentation de l’accouchement dans le contexte de la tradition poétique américaine et son culte de la transcendance individuelle. Chez ces poétesses, l’accouchement devient un exploit à chanter, un accomplissement du soi non plus dans l’individualisme libérateur, mais dans la célébration du lien à l’autre.
Le projet « Imaginaires de la naissance – une épopée taboue » collabore avec « Birth(ing) stories » en y développant plusieurs aspects nouveaux :
- En changeant de paradigme, comprenant la création comme une activité de recherche. Il s’agit, via la création d’un texte et d’un spectacle, de découvrir des imaginaires communs, leur résonance et leur impact. La création se nourrira en retour de la recherche, en intégrant les découvertes des chercheuses en littérature et linguistique;
- En s’inscrivant dans un processus de recherche-action: inventant ce spectacle en vue de la préparation à l’accouchement d’un public éloigné, qui favorise des formes artistiques symboliques, imagées et poétiques, impliquant une actrice et une musicienne-percussionniste ;
- En mettant l’accent sur la dimension épique du récit, afin de s’inscrire dans un registre artistique qui permette d’affronter la peur et de sortir les témoignages du tabou pour intégrer un imaginaire collectif ;
- En insistant sur la diversité des points de vue, notamment celui des pères et des sage-femmes, afin de favoriser le dialogue entre patient.e.s et soignant.e.s ;
- En quittant Paris intra-muros pour la Seine-Saint-Denis afin de donner la parole aux femmes issues d’un territoire marqué par la précarité et dont le taux de mortalité infantile est le plus élevé de France hexagonale ;
- En prolongeant le travail in situ de Louise Roux avec la compagnie Hoc Momento : créer des ponts entre les mondes de l’art, associatifs et universitaires, favoriser le maillage territorial en impliquant plusieurs structures, inciter les étudiant.e.s à se former par la recherche.
Porté par Louise Roux, artiste-chercheuse, et Alice Braun, maîtresse de conférence en littérature, le projet sera produit par la compagnie Hoc Momento, renouvelant ainsi des partenariats moteurs sur le territoire de la Plaine Saint-Denis. Il implique plusieurs acteurs universitaires – la Sorbonne Nouvelle, l’Université Paris 8 et Nanterre-Université, est soutenu par la Ville de Saint-Denis et le Nombril du Monde (dispositif la Petite Chartreuse, Deux-Sèvres), mobilise la société civile via des réseaux de périnatalité de l’Est Francilien. Cet ancrage territorial se double d’une ouverture internationale : Alice Braun prévoit la venue de Rachël Bauer, poétesse britannique renommée, la traduction de ses textes sur la naissance et leur publication. Cette recherche-création au long cours a débuté en 2024 par la participation aux séminaires « Birth(ing) stories », auquel il est associé, des résidences d’écriture et un stage. De fait, il comporte plusieurs volets : la récolte de récits via des entretiens avec des sage-femmes et des parents ; des stages-création avec des étudiant.e.s ; des séminaires ouverts à tout.e.s ; des résidences de création ; une journée d’étude. Les résultats de la recherche seront valorisés via une programmation dans différents lieux du territoire et en région, mêlant séminaires et spectacles.
Sans que notre recherche ne s’ancre dans un essentialisme malvenu, nous nous intéresserons aux métaphores récurrentes présentes dans les expériences vécues depuis différents points de vue et différentes cultures. Dans la lignée des réflexions de Froidevaux-Metterie mais aussi de Laëtitia Négrié et Béatrice Cascales (L’accouchement est politique – fécondité, femmes en travail et institution, l’Instant Présent, 2016) qui tentent d’inscrire la maternité dans la pensée féministe, nous tâcherons de porter une voix qui prône la liberté de choix et l’autonomie des femmes. Afin de créer un récit qui puisse permettre une large identification, il s’agira de trouver du commun en nous inspirant de plusieurs sources – la poésie américaine et britannique contemporaine, les textes du Moyen-Age, les récits de sage-femmes, etc. Plusieurs récits contemporains récoltés pendant le projet nourriront également la recherche-création.
Résidences de création
Afin d’écrire le spectacle – texte, musique, mise en scène et costumes – cinq semaines de résidences de création réuniront : Louise Roux, dramaturge et comédienne ; Isabelle Guidon, percussionniste et Anne Marcel, artiste associée au Nombril du monde, metteuse en scène et dramaturge. La costumière, scénographe et chercheuse Carolina E. Santo se rendra sur les lieux de résidences ponctuellement, et créera les deux costumes dans son atelier. Le spectacle se voulant une forme légère, les costumes et les instruments constitueront la scénographie. Les résidences seront suivies de présentations publiques réunissant l’équipe de recherche. Adossée aux séminaires, l’écriture du spectacle se nourrira des données scientifiques, et vice-versa.
Matériaux narratifs :
Sources existantes :
- Récits d’accouchement publiés au CALM (4 vol.), Maison de Naissance Paris 12ème
- Récits d’accouchement projet Birth(ing) stories « Récits/Maïeutiques », Marie Heick Mosser, Charlotte Danino
- Récits détaillés de Marjolaine Boccara (sage-femme), Louise Roux (mère)
- Récits et entretiens récoltés lors du stage « Récits de naissance/naissance du récit #1 » au Campus Condorcet (avril 2024)
Entretiens :
- Sage-femmes : Contacts : Raphaël Walczak, sage-femme coordinateur à la maternité pour les Grossesses à haut risque de l’Hôpital Delafontaine, Sabrina Heidhili, sage-femme coordinatrice du réseau NEF, Naître en Ile-de-France, Marjolaine Boccara, CHU de Créteil
- Femmes de Seine-Saint-Denis : Contacts : Hôpital Delafontaine, Association des Femmes des Francs-Moisins, rassemblant des groupes de femmes pour l’apprentissage du français.
- Co-parents : Contacts : Le TIPI, association Parents-enfants de Saint-Ouen, Julie Chateauneuf, qui développe un projet de consultations avec les co-parents à Montreuil
Méthodologie :
- La médiation sera effectuée par le biais des professionnel.l.e.s des associations ou de structures hospitalières
- Le Théâtre des 3T met à disposition un espace de travail pour ces rencontres tous les lundis matins
- L’Association des femmes des Francs-Moisins nous ouvrira ses portes le mercredi matin à partir de janvier
- Rédaction d’un protocole éthique, en vue de la protection des données sensibles
- Entretiens semi-directifs
- Adaptabilité du lieu, du temps, de la modalité des entretiens en fonction des personnes
Stages-création
Cette recherche se nourrit également d’ateliers pratiques offerts aux étudiant.e.s. Un premier stage a réuni douze stagiaires (issus du Campus Condorcet, de Paris 8 et de la société civile) invité.e.s à raconter leur naissance, réaliser des entretiens et mettre en scène ces récits. La restitution publique a compté une quinzaine de spectateurs, dont les responsables de la Vie de Campus, très enthousiastes. Nous souhaitons organiser deux autres stages-création, afin de continuer d’associer les étudiant.e.s au processus, à différentes étapes du projet. Il s’agira de permettre à des étudiant.e.s de toute discipline et de tout niveau de découvrir la démarche de recherche-création ; de s’initier au théâtre ; de se rencontrer ; de repérer une dynamique culturelle et territoriale qui englobe diverses structures ; de participer à une recherche sur la question de la naissance et de l’accouchement ; se sentir partie prenante du processus. Il serait tout à fait possible d’intégrer cet enseignement à un MIP pour l’année 2025-26.
Séminaires
Trois séances de séminaire de recherche (2 à 3h/séminaire) seront mises en place, dont deux permettront la présentation d’étapes de travail du spectacle. Chaque séance, ouverte à tout.e.s, sera menée en présentielle et en visio-conférence.
Thématiques des séances de séminaire :
- Métaphores récurrentes et représentation épique de l’accouchement dans la poésie britannique et américaine contemporaine. Conférencières : Alice Braun et Charlotte Danino
- Chants, rituels et récits accompagnant l’accouchement dans les cultures non-occidentales. Impacts sur la prise en charge en Seine-Saint-Denis ? Conférencier : Raphaël Walczak, sage-femme à l’Hôpital Delafontaine
- Figures du conte et du merveilleux dans les récits d’accouchement au Moyen-Age et dans la science-fiction
Ce projet considère la création de l’œuvre comme une publication de la recherche. En ce sens, le texte du spectacle pourra être publié dans une collection dédiée au théâtre contemporain, sous réserve d’acception du manuscrit. Les maisons d’édition visées sont : Les Solitaires intempestifs, la Librairie théâtrale, l’Arche, les Éditions Théâtrales. Une autre possibilité serait une édition auprès de « La Tête ailleurs », maison d’édition basée à Saint-Denis, spécialisée dans la jeunesse, la parentalité, l’écologie et la participation citoyenne.
Les traductions du recueil de poèmes de Rachel Baüer « These Mothers of Gods », qui aborde la question de la maternité du point de vue de mythologies du monde entier par Alice Braun, que ce projet permettra de mettre en lumière et de valoriser, seront publiées, également sous réserve d’acceptation, chez un des éditeurs de poésie étrangère en France, soit le Castor Astral, soit l’Iconoclaste, avec qui la chercheuse travaille actuellement.
Enfin, il est envisagé de participer à la collection « vies nouvelles », dirigée par Charlotte Danino, ouverte à des textes scientifiques et artistiques, pluridisciplinaires, autour de la naissance via une analyse a-postériori du processus de recherche-création.
Les données issues des entretiens étant considérées comme des données sensibles, elles ne pourront pas être diffusées publiquement. Sous réserve d’acceptation des interviewé.e.s et par le biais d’un formulaire d’autorisation spécifiant leur usage, certaines données pourront être transmises aux chercheur.e.s du réseau de « Birt(ing) stories » ou du réseau « Gaïa ».
Le texte du spectacle sera déposé pour sa protection sur le site de la SACD.
Au-delà des séminaires détaillés plus haut, la valorisation de la recherche passe essentiellement par la diffusion de l’œuvre créée : un spectacle théâtral pour une comédienne et une percussionniste, adaptable à tout type de lieu, d’environ une heure. Le spectacle issu de cette recherche-création sera une épopée clownesque issue des différents matériaux narratifs évoqués plus haut. Récit d’accouchement épique, musical et poétique, il sera la traduction des différents imaginaires de l’accouchement rencontrés au long du parcours de recherche, en dialogue avec le rythme des percussions. Les instruments utilisés par la percussionniste Isabelle Guidon donneront profondeur et dynamisme au récit : Bongos, congas, djembe, handpan, balafon et accessoires divers.
Le spectacle, créé via les allers-retours entre recherche et création comme un processus ouvert, aura été expertisé par des professionnel.l.e.s du soin afin de permettre sa diffusion au sein des maternités, des PMI, des maisons de naissance. La phase de diffusion commencera en août 2026 avec une programmation dans des lieux déjà engagés :
- Festival du conte au Nombril du Monde (Deux-Sèvres)
- Journées du patrimoine à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
- Théâtre des 3T à la Plaine Saint-Denis
- Hôpital Delafontaine (Saint-Denis)
- Campus Condorcet/ Printemps des Humanités (Aubervilliers)
- Maison de quartier des Franc-Moisins (Saint-Denis)
Le spectacle ou une partie du spectacle, pourra être présenté lors des Rencontres ArTeC à l’automne 2026, de même que les traductions des poèmes de Rachel Bauër. Nous sommes également ouvert.e.s à toute proposition qui semblerait pertinente. Par ailleurs, la réalisation d’une présentation vidéo du projet est envisagée, qui pourra être relayée sur les biais de communication d’ArTeC.
Cette première série de diffusion (acquise) sera complétée à partir de la saison 2026-27 par une valorisation de la recherche dans un réseau de lieux non-dédiés : médiathèques, PMI, centres sociaux, maternités, etc. La diffusion sera construite avec le Réseau NEF (Naître en Ile-de-France), partie prenante du projet, le Département de la Seine-Saint-Denis (notamment les actions ICEO pour la promotion d’actions artistiques en PMI), les collectivités territoriales, etc.
A la fin du projet (novembre 2026), une journée d’étude valorisera la recherche, avec la présentation du spectacle, des lectures-spectacle et les conclusions provisoires de nos études. Cette journée aura lieu entre la MSH Paris-Nord, le Théâtre les 3T et le Campus Condorcet, et sera largement relayée auprès de nos différents réseaux.
Propositions artistiques pour la Journée d’étude :
- Lecture des poèmes de Rachel Bower, traduits par Alice Braun, en présence de l’autrice.
- Spectacle issu de la recherche-création « Imaginaires de la naissance » par Louise Roux et Isabelle Guidon, percussionniste
- Lecture des textes issus de la recherche-création « Récits/Maïeutique » par Marie Heick Mosser