L’École Universitaire de Recherche ArTeC soutient la création en proposant chaque années des aides en ce sens.
En 2019, Keti Irubetagoyena propose à la romancière Olivia Rosenthal de travailler à quatre mains autour d’un verbe du quotidien, « manger ».
Très vite, la décision est prise de traiter ce thème sous un angle un peu particulier : considérer non pas l’ingestion de nourriture mais
son éjection. S’intéresser au négligé et au tabou, à ce qui est méprisé ou jugé ignoble : la défécation, et étudier celle-ci dans son extraordinaire banalité, comme ce qui constitue chacun.e en tant que corps vivant.
Trois années de recherche plus tard et des heures d’entretiens dans les poches, les deux artistes se retrouvent sur scène pour inviter le public à réfléchir avec elles à ce que représente ce geste-même de « se retrouver face à face
à extrapoler sur nos excréments ».
A mi-chemin entre le séminaire de littérature, la master-class « bien-être » et le duo de clowns, « Le commun des mortels » interroge le rapport complexe que notre société entretient à son corps – corps individuel bien sûr ; corps collectif surtout.
Texte Olivia Rosenthal
Mise en scène Keti Irubetagoyena
Interprétation Olivia Rosenthal et Keti Irubetagoyena
Graphisme Philippe Bretelle
Dramaturgie documentaire Rémi Ciret
Collaboration artistique Nicolas Fleury et Fatima Soualhia Manet
Le gobelet particulier nommé soba choko a une histoire ancienne et populaire au Japon. Le projet de recherches artistiques « (digital) Soba Choko » est centré sur cet objet qui permet d’expérimenter un moment d’échanges culturels et artistiques, techniques et commerciaux, et aussi d’observer l’imbrication actuelle et historique du digital comme faisant appel à la main et à la pensée et du digital comme méthode d’organisation et comme contexte.