Machines à lire les arts numériques : interface et médiation

Machines à lire les arts numériques : interface et médiation

DURÉE DU PROJET

2019 - 2022


PORTEUR(S) DU PROJET

Marie Saladin


EN COLLABORATION AVEC
Université Paris 8

Le projet de recherche « Machines à lire les arts numériques : interface et médiation » consiste à réaliser une interface en s’appuyant sur le modèle théorique élaboré au cours de la recherche « Art numérique et postérité » menée en collaboration avec le Labex Arts-H2H de 2015 à 2017.

Débuté en février 2015, le projet « Art numérique et postérité : modélisation des œuvres d’art numérique et de leur dispositif de lecture » du Labex Arts-H2H avait pour objectif de contribuer à la pérennité de la création numérique. Les premiers travaux réalisés ont permis de préparer leur rejouabilité/réactivation grâce à un système descriptif.

Il est poursuivi dans la perspective de la mise à disposition des arts numériques à un large public afin de rendre consultable un corpus d’œuvres significatif en salle Ovale de la Bibliothèque nationale de France en 2021 qui pourra constituer une vitrine des arts numériques inédite dans nos institutions patrimoniales.

Le projet a pour principaux objectifs : 

– développer une ontologie propre à l’art numérique à partir de travaux de recherche menés par les différents partenaires, sur laquelle pourra reposer la structure du système informatique de la « machine à lire »
– mener une recherche théorique permettant de réaliser l’analyse fonctionnelle et technique des outils informatiques
– étudier la faisabilité de construire une machine virtuelle
– tester et développer le modèle de description élaboré à partir d’un point de vue pour générer une interface
– poursuivre la recherche théorique en relation avec les « Machines à lire »
– réunir un corpus d’œuvres d’art numérique et de littérature numérique
– élaborer des dispositifs de médiation
 confronter les outils de mise à disposition à un public UX (expérience utilisateur) à partir d’une étude de cas.

Le cœur de la recherche porte sur le développement d’un système et d’une interface rendant ces documents consultables. De sa réalisation à sa consultation, l’œuvre d’art numérique nécessite une expertise qui doit permettre de résoudre les difficultés techniques qui se posent à chacune des étapes de sa « rejouabilité » et ainsi faciliter la réception et la compréhension de ces œuvres (souvent sorties de leur écosystème d’origine) par le public.

Il s’agit de relever le défi que les questions de conservation et de consultation pour ces nouveaux supports de création posent.
Donner à voir l’intention artistique native des artistes et ce quels que soient les moyens de médiations utilisés, demeure l’essentiel à conserver pour les lecteurs d’aujourd’hui comme pour ceux des générations futures.



ÉQUIPE DU PROJET

Marie Saladin, chargée de collection, BnF ;  Jean-Philippe Humblot, ingénieur multimédia, BnF ;  Elodie Bertrand, conservateur, BnF, Alexandre Wauthier, ingénieur d’étude, ENC, Philippe  Bootz, maître de Conférences à Paris 8, chercheur au laboratoire Paragraphe ; Chu-Yin Chen, artiste et professeur à ATI, dir. INREV-AIAC ; Florent Aziosmanoff, artiste numérique, théoricien et producteur d’œuvres.

Actualités

Média archipélique

évènements