« Bon film » est une visite lettriste audioguidée dans les collections du Centre Pompidou, où les spectateurs·trices naviguent à la fois ensemble et dans leur bulle sonore casquée. Le regard parcourt des œuvres de courants artistiques qui tracent une généalogie du lettrisme, tandis que l’oreille se concentre sur un montage d’archives, de lectures de manifestes ou de correspondances.
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La cabane est une installation qui travaille le besoin du refuge dans les tempêtes du militantisme. On y trouve, à la manière lemaîtrienne, des vidéos qui utilisent la discrépance (disynchronisme) et le réemploi ; des collages à thèmes politiques (y compris à faire soi-même) ; et à l’extérieur, un accrochage de documents d’archives collectés au fil du travail.
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Inspirée des pièces de théâtre de Lemaître et Isidore Isou comme Kréach ou le phare de l’homme-colombe ou La marche des jongleurs, cette performance se compose d’un discours-manifeste accompagné de vidéo, puis de la réalisation participative d’un protocole divisant texte et corps. Les participant·es tirent aux dés leurs impliques (phrases à dire et gestes à effectuer).
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Cette performance nous propose d’appréhender le concept de synlecture (inspiré du syncinéma de Maurice Lemaître) à travers un livre-objet mêlant théorie, textes poétiques, dessins, réécritures de textes de Lemaître et liste d’action-poèmes dans la veine lettriste. Le livre est en même temps projeté-feuilleté en boucle et certains passages en sont joués par ses auteur·trices.

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Le film « Où est Lemaître ? » se découpe, à la manière de son objet de recherche, en deux parties, la première étant ce qu’on appelle habituellement un film expérimental, et la seconde une invitation au public à réaliser ses propres films-sur-papier, tous étant réunis en un seul grand collage à la fin. Le film cherche l’artiste à travers les mouvements qui l’ont et qu’il a influencé(s), en utilisant une forme inspirée de son travail : surimpressions, montage rapide, plans brefs, répétitions, ciselures numériques, montage sonore discrépant, réemploi.

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Ce projet multimédia questionne la place des femmes et de leur corps dans les œuvres de Maurice Lemaître et du lettrisme. Le systématisme des femmes montrées nues, découpées, lascives, objectifiées, est mis en avant par une inversion de genres dans plusieurs domaines explorés par Lemaître : collages, vidéos, descriptifs de chorégraphies de strip-tease. Le tout se termine par un atelier pour réaliser collectivement des collages suivant la même thématique.

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