Au forum des images, le 2 mai Pierre Bayard, Soko Phay et Ariane Tillenon, à partir de plusieurs exemples dont le Cambodge et l’Algérie, tenteront d’élucider les raisons de ces différences d’inscription et montreront le rôle souvent joué par la littérature et l’art, en particulier le cinéma, dans la lutte contre l’oubli.

Les meurtres de masse ne laissent pas tous une trace identique dans l’histoire, certains y trouvant une place à la mesure de leur ampleur quand d’autres, comme le génocide commis par les Khmers rouges, accèdent plus difficilement ou plus tardivement à la mémoire collective. 

L’étude des meurtres de masse montre que leur reconnaissance est un processus complexe, et que certains accèdent mieux, ou plus vite que d’autres, à la mémoire collective. Les œuvres en portent témoignage.