29/01/2020 -
INHA, Institut National de l'Histoire de l'Art, 2 Rue Vivienne, 75002 Paris (salle Fabri de Peiresc)
18h-20h
La proposition faite par Nathalie Blanc, Denis Chartier et Thomas Pughe[1] de rebaptiser le texte de Lawrence Buell Writing for an endangered world en « reading for an endangered world », portait sur la nécessité de relire les textes littéraires d’un point de vue particulier, celui de l’environnement, et d’en bousculer ainsi la réception. Il s’agit bien ici d’ouvrir l’intimité de l’œuvre à un dehors, à un monde menacé, mission dont on pourrait penser qu’elle relève en grande partie de celles dévolues à la critique.
Ces deux séances du séminaire consacrées à l’écocritique proposent donc de partir à la recherche de gestes critiques cherchant à éveiller le regard du spectateur. Nous aurons le plaisir de recevoir, pour ce premier séminaire, Stéphane Delorme, critique et rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma. Il viendra nous présenter la démarche des « cahiers verts », qui, avec son herbier, nous ont, non sans audace, proposé, en avril 2019 de « voir autrement le monde et les films »[2].
La séance sera animée par Cécile Sorin, professeure à l’Université Paris 8.