Date
30/05/2023
Lieu
Fondation Fiminco
43 Rue de la Commune de Paris
93230 Romainville
www.fondationfiminco.com
Infos pratiques
18h-20h
Ligne 5 – arrêt Bobigny-Pantin-Raymond Queneau
Cette cinquième séance de bArTeC propose de réunir artistes et chercheur.ses pour présenter et discuter les tentatives de résistances esthétiques, sur les réseaux socio-numériques et ailleurs. Plutôt qu’un énième guide des voies technologiques libres (et utopiques) permettant de vivre hors de l’ombre des agents de la surveillance numérique (parfois résumés aux GAFAM), nous nous proposons de discuter des potentielles tentatives de résistances poétiques et esthétiques.
La multiplication exponentielle des technologies numériques quotidiennes a imposé les outils de la surveillance au cœur de nos intimités. À mesure que notre participation active et plus ou moins bien éclairée à cette surveillance généralisée gagne en importance, les opportunités de désobéissances techniques diminuent et semblent perdre en efficacité. La possibilité d’une résistance esthétique émerge alors progressivement et se présente comme solution potentielle au contrôle visuel. Entre l’observation intrusive que nous subissons et le constat de notre propre participation à la surveillance, un espace de négociation subsisterait dans le travail de notre propre image.
Intervenant.es :
Natasha Nedelkova :
Artiste visuelle et chercheuse, Natasha Nedelkova s’intéresse à l’impact de la culture contemporaine des images sur l’auto-représentation. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat à Paris 8 intitulée Performer les masques : poétiques de l’autoreprésentation du corps et du visage au cinéma.
Célin Jiang :
Artiste-chercheuse transdisciplinaire, Célin Jiang s’intéresse à la perception des identités et au potentiel dissident du travail esthétique et artistique sur les réseaux socio-numériques. Elle prépare actuellement une thèse en recherche-création à Paris 8 intitulée Fembot Pop Star en Asie et en Occident : une analyse comparative par la recherche-création.
Rémi Lauvin :
Rémi Lauvin est docteur et ATER de l’université Paris Cité. Dans sa thèse intitulée La contrefaçon de soi. Le cinéma à l’épreuve de la surveillance, il interroge les opportunités que l’image filmique offre aux sujets filmés pour altérer leur apparence et résister à la logique du contrôle visuel.