Une contre-cartographie sonore, Festival Jean Rouch

Une contre-cartographie sonore, Festival Jean Rouch

Date

15/05/2025


Lieu

Musée du quai Branly, salon de lecture Jacques Kerchache,


Infos pratiques

16h30-18h15

Le canal Saint-Denis, une contre-cartographie sonore dans le cadre du Festival Jean Rouch
Séance d’écoute coordonnée par Budhaditya Chattopadhyay

Comment entendre l’histoire sonores et les expériences d’écoute qui composent les territoires du canal Saint-Denis ? C’est avec cette question que l’artiste multimédia Budhaditya Chattopadhyay a encouragé les étudiant·es et doctorant·es d’ArTeC et des universités Paris Nanterre et Paris 8 a déambulé le long du canal pendant plusieurs jours. Réalisées dans le cadre d’une chaire internationale d’ArTeC, les deux compositions issues de ces marches sonores esquissent une géographie inouïe des lieux. Le temps d’écoute sera suivi d’une discussion collective avec Budhaditya Chattopadhyay et plusieurs étudiant·es ayant participé à ces journées et à l’écriture des pièces sonores.

Underbelly
2025 | 12 minutes (travail en cours)
Artiste, chercheur, preneur de son, compositeur et auteur : Budhaditya Chattopadhyay
 
Underbelly creuse les couches quasi-silencieuses dissimulées sous les surfaces audibles de la ville de Paris. En élargissant la portée de l’écoute située, lente et attentive, ainsi qu’à l’aide de microphones aux sensibilités étendues, l’œuvre puise dans les crevasses les plus sombres de la vie urbaine, pour déterrer les récits industriels et infrastructurels qui ont marqué les environnements urbains du nord de Paris.
 
Following the Water (birds, traffic, pipelines and other rubbish)
2025 | 30 minutes
Prise de son, composition et écriture : œuvre collective des étudiant·es des masters CDAV, ArTeC et des doctorant·es de Paris 8.
Avec le soutien d’ArTeC et du master Cinéma documentaire et anthropologie visuelle.
 
Following the Water (birds, traffic, pipelines and other rubbish) fait entendre l’assemblage des êtres vivants et infrastructures qui cohabitent le long du canal Saint-Denis. Par sa surface réverbérante ou dans sa masse, endiguée par des écluses, des ponts et des canalisations, l’eau du canal est une véritable archive sonore des utilisations et aspirations contradictoires que nous lui imposons : paysage idéal pour une promenade, et matière essentielle pour le développement de nos transports et de nos industries.