Pêcher à l’aimant, Raffard-Roussel

Pêcher à l’aimant, Raffard-Roussel

Date

29/03/2023 - 29/03/2023


Lieu

Canal de l'Ourcq


Infos pratiques

15h à 18h Inscription : gwenola.wagon [arobase ] paris8.fr 

Atelier de pèche collective et conférence in situ.

Dans le cadre du projet de recherche La Symbiose invisible, nous invitons le duo d’artistes-chercheurs Matthieu Raffard et Mathilde Roussel (Raffard-Roussel) pour un atelier de pêche collective pour récupérer des trottinettes jetées dans le canal de l’Ourcq à l’aide d’un gros aimant.

Une quantité importante de trottinettes électriques sont noyées chaque semaine dans un cours d’eau et personne ne sait vraiment expliquer ce geste. Face à cette nouvelle forme de pollution, certaines associations ont décidé de réagir en repêchant le plus possible de véhicules à l’aide d’un puissant aimant. Pour cet atelier de pêche, nous organiserons des équipes qui auront à leur disposition un aimant, une paire de gants et une corde.

Raffard-Roussel propose d’échanger autour de leur enquête menée sur la trottinette électrique en free-floating. Leur vocabulaire de travail rédigé pendant leur recherche peut être consulté / téléchargé sur leur site internet : 

http://raffard-roussel.com/fr/publications-vocabulaire-de-travail-en-flottement-libre/

Raffard-Roussel réunit dans un même environnement de travail les artistes Matthieu Raffard et Mathilde Roussel. Ces deux artistes travaillent autour des problématiques d’écologie et de technologie. Iels produisent des formes visuelles et des textes qui se penchent sur la manière avec laquelle il est possible de repenser l’attention que nous portons au monde qui nous entoure. Leur travail a été publié et exposé à de nombreuses reprises depuis plus d’une dizaine d’années. Il est visible sur leur site internet www.raffard-roussel.com.

La Symbiose invisible est un projet de recherche proposant des immersions dans des systèmes obscurs. Le projet prend la forme d’atelier laboratoire nomade et propose des enquêtes dans des systèmes techniques invisibilisés. Il s’agit d’explorer les rouages cachés, les infrastructures et réseaux de pouvoir globalisé, devenus de plus en plus obscurs. Visiter l’invisibilisation. Chaque tour prend la forme d’une conférence-visite in situ et adopte un moyen de transport spécifique (à pied, en car de tourisme, en transports en commun, en véhicule electrique…). Les visites peuvent être conduites par des artistes, des sociologues, des écrivains, des curateurs, des journalistes, des philosophes, des (h)activistes…

La Symbiose invisible se compose d’une équipe protéiforme. Un colloque rassemblant toutes les interventions sera organisé en novembre 2023 dans  l’ancien bâtiment de l’Université Sorbonne Nouvelle ainsi que dans divers lieux.