20/02/2020 -
Jeu de Paume
Journée d’études - 14h à 18h
Dans le cadre du MIP ArTeC « Comprendre les usages sociaux du numérique par l’enquête »
Master Plateformes numériques, Université de Paris 8 / Filière Photographie, École nationale supérieure Louis-Lumière
Thématiques des tables rondes : Émotion ; Expression de soi ; Démocratie.
Résultat d’une collaboration entre étudiant.es du master Plateformes numériques de l’Université Paris 8 et étudiant.e. photographes de l’École nationale supérieure Louis-Lumière (Cité du Cinéma, Saint-Denis), ces rencontres ont choisi d’investiguer les usages sociaux du numérique par l’image, en plaçant un focus sur trois thèmes qui lient des expressions individuelles et l’organisation de collectifs : Emotions, Expression de soi et Démocratie. Que font les plateformes numériques de ces trois dimensions de la vie sociale ?
Organisés et modérés par les étudiant.es, les débats entre professionnels du numérique, journalistes, photographes, chercheur.es et étudiant.es, s’organiseront autour de trois tables-rondes centrées sur l’impact émotionnel des plateformes, la construction d’une identité numérique, la conciliation des enjeux démocratiques et du big data, à travers la mobilisation et la participation citoyenne en ligne. Elles prendront appui sur les productions des étudiant.es, écrites et visuelles, construites dans une double logique sociophotographique qui repose sur des enquêtes de terrain et des créations visuelles. Réalisées dans le cadre d’un atelier-laboratoire, soutenu par ArTeC, elles sont présentées sur le site dédié https://numerique-investigation.org/.
L’image photographique, quant à elle, est à la fois témoignage, portrait, trace des phénomènes sociaux et numériques ; elle est aussi un médium utilisé pour sa puissance interprétative, comme métaphore, déplacement, expression subjective. Éloge d’une réalité créée ex-nihilo et des techniques de post-production, références amoindries ou profondément revisitées à un photojournalisme séculaire, comment ces points de vue, situés entre imaginaires et suggestions conceptuelles, rendent-ils compte d’un terrain social ? Au-delà, quels sont les enjeux de cette e-représentation qui caractérise ce début du XXIe siècle ?
Jeudi 20 février 2020
14h – 18h
Jeu de Paume
Dans le cadre du MIP ArTeC « Comprendre les usages sociaux du numérique par l’enquête »
Master Industries culturelles et créatives- Plateformes numériques, Université de Paris 8 / Filière Photographie, École nationale supérieure Louis-Lumière.
Site : numerique-investigation.org
PROGRAMME
OUVERTURE (14h00 – 14h20)
Sophie Jehel, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, chercheure au Cemti, associée au CARISM, responsable de la spécialité Plateformes numériques du Master Industries culturelles et créatives, Université Paris 8-Saint-Denis.
Stéphanie Solinas, artiste photographe, « Documenter les identités par la sociophotographie », auteure du projet Dominique Lambert et Sans Titre, M. Bertillon, http://www.stephaniesolinas.com/.
Table ronde n°1 (14h20 – 15h20) – DÉMOCRATIE
Démocratie, transformations des enjeux sociologiques par le numérique.
L’arrivée du numérique a développé la participation en ligne. Loin d’être de simples consommateurs, les usagers peuvent-ils transformer les plateformes numériques en espace de citoyenneté ?
Modérateur.trices : Nicolas Fatous (ENS Louis-Lumière), Luisa Fernanda Betancurt Rios (Paris 8).
Intervenant.es : Luisa Fernanda Betancurt (Paris 8), Arthur Crestani, photographe, auteur de deux projets récents « Scènes politiques américaines. New Hampshire. » et « Les manifestations de Gilets jaunes à Paris », Nadhem Hanin (Paris 8), Maxime Dufour (ENS Louis-Lumière), Nicolas Framont, sociologue, co-fondateur du magazine Frustration, Laurène Jaeger (Paris 8), Zoé Schmit (Paris 8).
Table ronde n°2 (15h20 – 16h20) – EXPRESSION DE SOI
La construction d’une identité numérique sur les réseaux sociaux.
De la transmission des premiers portraits au partage de milliers de selfies sur les réseaux socionumériques, l’arrivée du numérique a-t-elle profondément modifié la construction de l’identité et la représentation de soi ?