Le film Ultima tisse un dialogue entre la mythologie nordique et la biologie marine, explorant l’hypothèse d’une genèse abyssale. À travers la voix méditative d’une narratrice, l’exploration des paysages volcaniques et océaniques devient une réflexion sur l’origine de la vie. Des geysers aux vagues polaires, des expériences optiques en physique aux organismes marins microscopiques, le film navigue à travers ces multiples échelles d’observation.
Giulia Grossmann est une artiste et cinéaste dont le travail oscille entre cinéma expérimental et documentaire. En filigrane, chacun de ses projets questionne notre manière d’habiter la Terre en mettant en relation l’Homme à l’espace qui l’environne. Ses recherches s’inscrivent dans une démarche de collaboration scientifique, que ce soit autour de projets de sciences dites «exactes» ou de sciences sociales.