Le projet d’installation mêle sculpture, robotique, vidéo, génération de textes et d’images par réseau récursif de neurones.
Différents appareils robotiques observent ce qui ressemble à un terrain, une friche, un jardin minéral, une décharge ou un étrange objet computationnel.
Ce sol est fait d’assemblages informes, d’amalgames chaotiques produits à partir des matières qui composent les ordinateurs et les réseaux informatiques (aluminium, verre, terres, cuivre, silicone, etc) mais aussi d’éléments manufacturés empruntés à l’industrie informatique (lingots ou wafers de silicium, pièces extrudées, tuyaux et câbles).
Les robots, équipés d’une caméra, étudient la géologie du terrain et documentent leur recherche. Ils se déplacent, s’arrêtent, racontent et divaguent en tissant des analogies inattendues ; ils imaginent la transformation, la morphogénèse de cette matière dont dépend leur corporéité, puis reprennent leur parcours.