La quinzaine de participant.es de la cohorte 2021 a appris à se connaître en présentant leurs activités antérieures de recherche et de création, en discutant de textes consacrés à la planétarité et à la terraformation (thèmes de cette année), mais aussi en faisant des promenades en montagne, en cueillant des champignons, en composant des pizzas et en apprenant à glisser dans des pierriers.
L’Ecole des vivants (https://www.ecoledesvivants.org/) offre à la fois un site inégalable, avec une vue sur toute une région qui a l’air encore largement épargnée par les ravages (post-)industriels, et une admirable communauté d’activistes-intellectuelles-artistes-cultivateures-cuisiniers-circassiens en pleine phase d’installation. La terraformation a été discutée non seulement en croisant les commentaires que proposaient Grégory Chatonsky et Alain Damasio sur le livre de Benjamin Bratton récemment publié par les éditions Les presses du réel, La terraformation 2019 (https://eur-artec.fr/edition/petite-collection/), mais aussi en découvrant sur le terrain les travaux de terrassement prévus pour adosser l’Ecole à une activité de permaculture d’altitude.
La perfection de l’accueil dans ce gite rural dont on voudrait ne jamais avoir à redescendre n’a eu d’égale que l’appréciation des participant.es et des animateurs du programme. Pas de meilleure façon de commencer une année d’activités collectives qu’une réflexion aussi vivante sur ce qui nous rend plus ou moins vivant.es à travers nos générosités partagées.
Retrouvez la galerie photos de cette semaine d’immersion (crédits photos Gregory Chatonsky)